Le fort est situé sur un cap rocheux, à proximité du cap Fréhel.
Ce site fut choisi en raison de son emplacement favorable, naturellement peu accessible et offrant une vue dégagée sur la Manche et sur la Côte d'Émeraude.
Les falaises entourent le château et ses environs, ce qui le protège de toute invasion par la mer.
De plus, les matériaux de construction étaient facilement accessibles : le granite venait du cœur de la Bretagne, le grès pouvait être directement récupéré sur les falaises (il reste d'ailleurs des traces des anciennes carrières sur le littoral, révélées par des toponymes tels que « port Taillé » toujours présents sur le cadastre). En outre, le bois était courant, avec les nombreuses forêts de l'époque médiévale.
Le fort était un point stratégique important puisqu'il se trouvait non loin des voies commerciales reliant Saint-Malo, la Normandie et les îles Anglo-Normandes.
Anciennement la Roche-Gouyon, le château de Fort-la-Latte, situé à la pointe du même nom, en face du cap Fréhel dans le département des Côtes-d'Armor, est l'un des plus célèbres châteaux bretons.
Remarquable par sa situation sur un cap rocheux, face à la mer, il a servi de décor à de nombreux films.
Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 août 1925.
Construit au 14eme siècle par les Goyon-Matignon, Le Château de fort la latte a été remanié au 17ème et restauré au début du 20ème siècle.
Il a conservé son aspect féodal et occupe un site spectaculaire.
Dominant la mer de plus de 60 m, le fort est séparé de la terre ferme par deux crevasses que l'on franchit sur des ponts-levis.
Du chemin de ronde, on découvre un panorama étonnant sur toute la côte d'Émeraude : l'anse des Sévignés, le cap Fréhel, la baie de la Frênaye, la pointe de St-Cast, l'île Ebihens, St-Briac et St-Lunaire, la pointe du Décollé, St-Malo, Paramé et Rothéneuf, l'île de Cézembre et la pointe du Meinga.
Le fort est muni de deux châtelets, l'un s'ouvrant sur la barbacane, l'autre sur la cour du château ; chacun possède son pont-levis.
Dans la cour, on retrouve une citerne d'eau, une chapelle, les différents moyens défensifs (notamment les emplacements des batteries de canons) et bien sûr le donjon.
Sur le chemin menant au château, on peut observer un petit menhir dressé qui selon la légende serait le doigt de Gargantua
Vieux château féodal, vigie de grès rose, lieu magique et mythique, témoin d'un riche passé: tours, murailles et ponts-levis vous transportent dans un autre temps.
Transformé en fort de défense côtière entre 1690 et 1715, le Fort La Latte reste avant tout un château fort.
Le système défensif du XIVe siècle est toujours en place. Courtines, tours, ponts-levis, oubliettes, donjon ont traversé les siècles.
Dominant la mer de plus de 70 mètres, les falaises de schiste et de grès rose du cap Fréhel offrent l’une des plus belles vues de Bretagne.
Site d’exception, réserve ornithologique, entre ajoncs et bruyère, la promenade mène jusqu’à l’illustre fort la Latt
Le premier Pont-Levis
Fort la Latte, château du 14 ème restauré au 17 ème
Le premier châtelet de la barbacane est muni d'un pont-levis reconstitué en état de fonctionnement.
À l'époque de sa construction au XIVe siècle, il était aussi protégé par une herse et une porte à double-battant.
Entièrement détruit à coup de canon lors de la seconde prise du château, il a par la suite été reconstruit.
La barbacane est agrémentée d'un petit jardin médiéval. Une bricole (arme), sorte de catapulte, y est également présente.
Le fort est muni de deux châtelets, l'un s'ouvrant sur la barbacane, l'autre sur la cour du château ; chacun possède son pont-levis. Dans la cour, on retrouve une citerne d'eau, une chapelle, les différents moyens défensifs (notamment les emplacements des batteries de canons) et bien sûr le donjon.
La fontaine du Château de Fort la Latte
– à Fort La Latte en Plevenon (22).
Vue sur l'Habitation de l'enceinte menant au donjon
– à Fort La Latte en Plevenon (22).
Le four à boulets dans l'enceinte du château de fort la Latte
Photo prise du donjon :
Deux pont-levis permettent de franchir les crevasses qui le séparent de la côte. De par sa position stratégique, la forteresse connaît, au fil des ans, bien des vicissitudes. Du Guesclin l'assiége en 1379. Pendant les troubles de la Ligue, les bâtiments sont en partie incendiés. Seul le donjon résiste à tous ces assauts.
C'est à un château très endommagé que s'intéresse Louis XIV. Garangeau est chargé de le transformer en place forte de défense côtière (de 1690 à 1715). Sa survie est assurée. Le château féodal subit de nombreux remaniements, la chapelle est reconstruite au début du XVIIIe et le four à boulets date de 1793. Au cours du XIXe, le Fort La Latte est peu à peu abandonné, la compagnie se réduit à un seul gardien.
L'entrée du château prise du donjon
– à Fort La Latte en Plevenon (22)
Vue sur la lande qui mène au Cap Fréhel!
C’est ce qu’on appelle une position imprenable. D’ailleurs, aussi bien les anglais au XVème siècle que les Ligueurs au XVIème, s’y sont cassés les dents. Il n’a jamais été conquis. Restauré au XIXème siècle, il conserve la puissance et la beauté austère de son origine.
Guy Le Trividic BF
Commentaires
bonjour ma douce
tres beau chateau
gros bisouss a toi